Les séquences de
référence globales représentent la synthèse des résultats acquis pour une
essence végétale déterminée et sur une région géographiquement définie. Chaque
essence réagissant différemment aux nombreux facteurs qui déterminent la
croissance, il est donc nécessaire de les traiter séparément.
Le chêne
Pour les chênes (Quercus sp.),
bois exploité depuis toujours, les séquences de référence ont rapidement pu
être constituées. Elles remontent globalement jusqu’en -10 000
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Le mélèze
Pour le mélèze (Larix decidua),
massivement utilisé dans les régions alpines, quelques années de recherches
ont suffi pour constituer des références couvrant une période de plus de 1200
ans, jusqu’aux années 650 environ.
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Les conifères
Pour les diverses
espèces de conifères tels que le sapin blanc (Abies alba),
l’épicéa (Picea abies), le pin (Pinus sp.), moins
fréquentes et moins bien conservées, les références remontent jusqu’au VIIIe
siècle de notre ère. Des références existent aussi pour le début de la
période romaine et pour l’Age du Fer.
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Le châtaignier
Pour le châtaignier
(Castanea sativa), surtout utilisé au sud des Alpes, les
recherches effectuées dans le canton du Tessin ont permis de constituer une
référence remontant jusqu’en 1550 (Donati & Orcel, 1988).
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Le noyer
Pour d’autres
espèces, comme le noyer (Juglans regia), les tilleuls (Tilia sp.)
et les peupliers (Populus sp.) dont l’utilisation est surtout
liée au mobilier et à la statuaire, des résultats en datation relative et
absolue, ont déjà été obtenus.
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